Histoire sans intérêt...

Episode 5



Pendant que Vanessa dormait, hantée par son passé, certains veillaient. A quelques centaines de kilomètres, en plein centre d’une clairière, une lumière traversait les fenêtres d’une maison apparemment banale. Malgré l’heure tardive, toute la maison s’agitait. Toutes ? Non, un vieil homme demeurait à son bureau, les yeux dans le vide. Il était trop fier pour verser une seule larme, mais son cœur n’en était pas moins en sang ! Il souffrait depuis tant d’années, aujourd’hui tout cela pouvait changer.

Quelqu’un frappa à la porte, ramenant le vieil homme à la réalité

- Entrez ! dit-il.

Cette personne ne prit pas cette peine, restant sur le pas de la porte, il annonça solennellement : M. Leone, la voiture n’est plus très loin !

- Faîtes les venir dans mon bureau dès qu’ils sont arrivés.

- Bien.

Et cet homme referma la porte, laissant M. Leone retomber dans ses pensées.

Quelques minutes seulement passèrent avant que la porte du vieil homme ne s’ouvrît à nouveau. Pourtant il lui sembla que plusieurs heures s’étaient écoulées. La personne fit irruption dans la pièce sans même prendre la peine de frapper. Celle-ci s’assit, encore essoufflée.

- Veuillez-nous excusez pour l’attente !

- Mon problème n’est pas celui-là. Mon problème, c’est que personne ne vous accompagne, répliqua M. Leone, dur.

- Oui, elle n’était pas là.

- Comment ça ? Ce… n’était pas eux ? On s’est trompé, c’est ça ? demanda-t-il, ne voulant pas comprendre

- Non ! Vous aviez raison. Mais elle n’était plus là.

- Elle s’est enfuie ? interrogea-t-il, essayant de ne laisser transparaître aucune émotion.

- En effet !

- Vous êtes sûr qu’il ne lui a pas fait de mal… et qu’il aurait dissimulé les preuves.

- Non monsieur, il nous a assuré qu’elle était partie, répondit rapidement l’homme, formel

- Et je suppose que vous avez tout fait pour qu’il ne mente pas ! dit M. Leone dans un soupir.

Le vieil homme marqua alors un temps. Il se rendit compte que la chose la plus importante de sa vie lui échappait. Il sentit son cœur éclater dans sa poitrine. Mais ses mâchoires se serrèrent : il ne devait pas craquer : toujours sauver les apparences !

- Bien Lorenzo. Et est-ce qu’il a eu ce qu’il méritait ?

- Non… pas encore du moins ! Je l’ai ramené pour l’interroger. Mais on fera tout notre possible pour le faire payer, ne vous en inquiétez pas…

Un sourire diabolique se dessina sur les lèvres de Lorenzo. Cependant, M. Leone n’eut pas la force de le lui rendre : il souffrait beaucoup trop pour cela !

- J’espère bien Lorenzo, j’espère bien ! Emmène-le en bas et après tu iras dormir ! Demain, je relancerai les recherches et tu t’occuperas de lui. Maintenant, sors !

Lorenzo acquiesça d’un signe de tête juste avant de partir, sous le regard déçu de M. Leone, laissant encore un fois le vieil homme seul. Mais cette fois-ci, M. Leone n’avait plus aucune espérance.

Oui, aujourd’hui tout aurait pu changer. Oui, aujourd’hui, il voulait que tout change. Malheureusement, parfois, vouloir ne suffit pas !

Oui c'est sadique ! Parce que je ne vais certainement pas me contenter de ça ! Je veux la suite ! Savoir qui c'est ces gens là wahaha !

Oh et juste, le :

Mel4 a écrit:

Malgré l’heure tardive, toute la maison s’agitait. Toutes ? Non, un vieil homme demeurait à son bureau, les yeux dans le vide.

Ca m'a quand même trop fait penser à l'intro d'Astérix mdrrr, non mais tu sais le : "Toute la Gaule est occupée par les Romains... Toute ? Non ! Un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur." Bon d'accord ça casse un peu l'ambiance mais voilà xD.

Bon ça fait une éternité et je suis pas sure que qui que ce soit vienne encore ici m'enfin, on va continuer hein tant qu'à faire...
Donc le suivant euh... Ah oui, épisode 6... Le début de la partie que je n'aime pas... M'enfin ! C'est pas à moi de juger, mais à vous uhuuu dooonc :

Episode 6

Après cette nuit agitée, Vanessa se réveilla, le sourire aux lèvres. Rapidement, elle aperçut un parc, ne se trouvant qu’à quelques centaines de mètres de son hôtel.

Elle s’installa sur un banc proche de l’étang. Très vite, elle se mit à son aise, commençant par s’étendre sur le banc, puis finit sur l’herbe, les pieds dans l’eau. Elle se fichait des regards moqueurs de certains passants, ou les sifflements d’autres : libre, elle était libre ! Elle redécouvrait le monde, l’eau sur ses pieds nus, le chant des oiseaux, la chaleur du soleil. Elle vivait !

Après quelques heures de réflexion, de tours, de détente, le ventre de Vanessa se manifesta, cette odeur de hot-dogs l’ayant réveillé. Elle en acheta donc un, et s’assit à une table. Elle n’eut le temps d’engloutir sa première bouchée qu’une douce voix l’interrompit.

- Excusez-moi, puis-je m’asseoir ici ?

- Bien sûr… Ca me fera un peu de compagnie, répondit Vanessa, tout sourire.

Avec autant d’élégance que son habillement le suggérait, cette femme prit place en face de Vanessa. Elle engagea immédiatement la conversation.

- Elsa, enchantée de faire votre connaissance.

- Vanessa ; de même.

- Vous êtes nouvelle ici non ? Je fréquente ce parc régulièrement, et je ne crois pas vous y avoir déjà croisé. J’oublie rarement les visages, particulièrement quand il est aussi ravissant que le vôtre.

- Mais elle me drague là ou je rêve ? ne put s’empêcher d’imaginer Vanessa, puis s’efforçant de sourire, répondit : en effet, je viens d’arriver en ville. Je loge à l’hôtel « fanions bleus », qui est très joli soit dit en passant. J’y suis arrivée hier soir.

- Et vous comptez rester ?

- Oui, quelques jours du moins. Bien sûr, si je me plais ici, je me ferais un plaisir de prolonger mon séjour.

- Bien évidemment

Elles se réattaquèrent alors à leur hot-dog. Tout à coup, Elsa releva la tête, s’arrêtant de manger. Vraisemblablement, elle venait d’avoir une idée.

- Mais dites-moi, vous comptez demeurer dans cet hôtel pour tout votre séjour ?

- Mais c’est quoi cette question ? Tu crois que je vais allez sous les ponts ou quoi ? Oui, c’est ce que j’imaginais. Pourquoi ?

- Voilà, une de mes colocataires vient de partir. Je me disais donc que
vous pourriez prendre sa place.

- Mais c’est quoi cette embrouille ? Je ne la connais même pas… Et elle a quand même essayé de me draguer avant ! Vous ne croyez pas que c’est un petit peu précipité. Enfin, nous venons de nous rencontrez. Je pourrais très bien être une psychopathe. Comment pouvez-vous me faire confiance ? Et surtout MOI je te fais pas confiance.

- Vous n’êtes pas une psychopathe n’est-ce pas ? demanda Elsa en riant.

- Bien sûr que non ! répondit Vanessa, toujours aussi sérieuse.

- Il n’y a donc aucun problème…

- Mais elle a l’air sympa pour finir… En plus, elle n’est pas si bizarre que ça, et me paraît très classe. Et de toute façon je risque quoi ? Ca ne pourra jamais être pire qu’avec Mac ! Puis je suis sûre que ça sera moins cher que l’hôtel… Faut que j’économise, je n’ai pas de source de revenu pour l’instant.

Elsa sembla amusée par les rêveries de Vanessa, mais décida tout de même de l’interrompre.

- Vanessa ? Hey ho !? Alors, qu’en pensez-vous ?

- Vous n’êtes pas une psychopathe n’est-ce pas ?

- Bien sûr que non ! réussit à articuler Elsa, éclatant de rire.

- Il n’y a donc aucun problème, conclut Vanessa, complice.

- A la bonne heure ! Alors, que diriez-vous de venir chez nous ce soir même ? Je vous présenterai mes deux autres colocataires.

- D’accord… Ce soir même, j’aurai trouvé un appartement ! C’est fou quand j’y pense, c’est tellement rapide…


Les deux femmes finirent alors leur repas, sans faire attention à cette remarque. Et pourtant, tu avais raison Vanessa : c’était tellement rapide… Peut-être même trop rapide ! Pourquoi t’obstines-tu à ne pas écouter la voix qui ne cesse de souffler à ton oreille de ne pas agir de la sorte ? Pourquoi Vanessa ? Pourquoi ?

Pourquoi t'aimes pas cette partie ? Bah vi veux savoir moi wahaha ! Et... on pourra quand même avoir la suite ?

Pourquoi j'aime pas ? Pcq elle est toute pourrite ! XD On voit que je l'ai écrite pour faire joint entre des trucs, enfin je prends pas le temps de faire évoluer la situation, je passe très vite d'une état d'esprit à un autre, nan nan, je confirme, je l'aime pas cet épisode !!
Et la suite, bah là mtn normalement...

Rhaaa !!! Je veux la suite wahaha xD. Nan mais je la sens tellement pas la Elsa que je veux la suite (juste pr savoir si j'ai une raison, c'est une simple question d'égo tu vois mdr)

Episode
8





Les deux femmes entrèrent. La maison se divisait en
deux étages : au rez-de-chaussée, les quatre chambres entouraient la
piscine, qui elle, était en plein air. Au premier, les autres pièces,
c’est-à-dire la cuisine, la salle à manger, le salon, la salle de sport…Mais
pour l’instant Vanessa ne l’avait pas encore découvert.


- Les filles, je suis rentrée ! Cindy, Alex, j’ai de bonnes
nouvelles ! criait Elsa en entrant dans la
villa.


- Bonne nouvelle ? Je suis
une bonne nouvelle moi ? Bizarre… Mais bon, ne
put s’empêcher de penser Vanessa.


- On est dans la chambre d’Alex ! On est un peu en pleine partie
là, répondit une voix.


- Bon vous l’aurez voulu… J’arrive ! avertit
Elsa, se rapprochant d’une des portes.


- Oh, tu me fais peur là ! rétorqua la
voix.


- Alors prête ? demanda Elsa à Vanessa,
sur un ton beaucoup plus bas, plus doux.


Vanessa acquiesça. Elsa actionna la poignée. La porte
s’ouvrit sur une immense chambre. A sa droite, quelques tableaux, droit devant,
le lit et à sa gauche, une TV grand écran avec une PS3 à son pied. Deux jeunes
filles s’agitaient devant cet écran, une manette dans leurs mains !


- Je parie qu’Alex gagne une fois de plus, fit
Elsa.


- Bingo ! répondit la concernée.


- Hey ! La partie n’est pas finie… Je la sens bien celle-là


- Pour changer. Rappelle-moi la dernière fois que tu as gagné… Et
surtout la dernière fois que tu n’as pas bien sentit une partie, la taquina Elsa


- Mais c’est normale vous n’arrêtez pas de me déconcentrer là ! Moi
je ne peux pas gagner dans de telles conditions !


- Tu ne peux pas gagner tout court ! dit
Alex en riant.


- Les filles, vous n’allez pas commencer là ! En plus nous…, commença Elsa avant d’être interrompue par Alex.


- Mais non on ne commence pas t’inquiète… Tu sais très bien que je
l’aime ma petite Cindy : qu’elle me batte ou non !


- Moi aussi je te nem Alexinounette ! rétorqua
Cindy, se retournant, la partie étant terminée.


- Je disais donc, avant votre magnifique déclaration, que nous avions
une nouvelle colocataire !


Les deux filles ne l’avait en effet pas encore
remarqué, trop occupée à éviter un fou rire ! Elles ne furent pas extrêmement
étonnées par cet emménagement si soudain, à la grande surprise de Vanessa.


- Salut, coloc ! Alors comme Elsa a déjà dû te le dire moi c’est
Cindy, et la belle rousse à côté, c’est Alex. Elle est timide au début, mais
quand on la connaît elle est sympa tu verras…


- Je suis là si jamais : je peux entendre ce que tu dis ! fit-elle remarquer à Cindy, puis se retourna vers Vanessa :
Salut ! Je ne suis pas timide, sache-le, je suis juste un peu réservée. Elle se tourna à nouveau vers Cindy. Contrairement
à d’autre qui, elles, sont irréfléchie et un peu trop extravertie !


- Irréfléchie ? Trop extravertie ? On se refait une petite
partie pour régler tout ça ? Je la sens bien cette fois !


- Vous êtes témoins, c’est elle qui l’aura voulu…


- Vous êtes toujours comme ça ? parvint
à demander Vanessa entre deux gloussements.


- Comme quoi ? questionna Cindy, à
nouveau captivée par l’écran.


- Comme deux sœurs : vous vous chamaillez sans cesse, on dirait
vraiment deux gamines ! intervint Elsa.


- Mais on s’aim-eu ! dirent-elles en
chœur.


- Bon Vanessa, laissons-les finir leur partie. Viens, je te montre
ta chambre…


Vanessa suivit alors Elsa, laissant ces deux jeunes
femmes à leurs jeux. Sa chambre se trouvait de l’autre côté de la piscine. Elsa
ouvrit la baie vitrée qui servait de porte, laissant ainsi le soleil pénétrer
dans cette chambre aux murs violets ; plus que les murs, le sol et toute
la déco s’approchait de ces tons. Du rose pâle, du mauve, du violet, de
l’indigo et une touche de blanc… Cette pièce était tout aussi grande que celle
qu’elle venait de découvrir. Vanessa ne pouvait pas croire qu’elle allait vivre
dans une telle chambre : un bar, une coiffeuse, une machine à café, une
bibliothèque, une table basse et… Mais qu’est-ce que Vanessa voyait dans le
coin droit de sa chambre ? Elle n’arrivait pas à identifier cet objet,
pourtant si courant…Une maison de poupée !


- Un petit peu particulier comme décoration. Si tu veux, tu peux la
modifier ! confia Elsa.


- Non ! Elle me convient parfaitement. C’est vraiment génial !


- Contente que ça te plaise alors… Je te laisse en faire le tour, un peu
d’intimité ne sera pas de trop je pense. Quand tu es prête à partir, tu me fais
signe…


Vanessa ne prit pas le temps de répondre. Il ne
pouvait plus attendre, il fallait qu’elle ouvre les armoires, qu’elle observe,
qu’elle teste ! Et surtout, il fallait qu’elle aille voir cette maison de
poupée qui l’obsédait depuis toute à l’heure !


Elsa, de son côté partit rejoindre ses deux autres
colocataires.


- Voilà, elle découvre sa chambre ! Je crois qu’elle sera parfaite.


- On s’en serait quand même bien passée, revendiqua
Alex, posant sa manette.


- Tu le sais aussi bien que moi : cette fois, on ne pourra pas se
passer d’elle ! Tu étais au parc comme moi ! Tu l’as bien vu,
non ?


- Oui, oui, j’ai tout vu ! dit Alex dans
un soupir.


- Moi je suis sûre qu’on aurait réussit sans elle ! intervint Cindy.


- Qu’importe ! les coupa Elsa. Ce sera
plus facile avec elle !... En plus, je suis sûre qu’elle n’opposera pas de
résistance ! ajouta-t-elle, un sourire
diabolique aux lèvres.


- Bon on peut continuer notre partie maintenant ? interrogea Cindy, lasse de cette discussion.


- Cindy ! Arrête un moment, c’est important, répondit Alex, sévère avant de déclarer à Elsa :
de toute façon, maintenant elle est là ! Il faudra qu’on…


Elles furent interrompues par le bruit d’un coup sur
la porte.


- Elsa, voilà, on peut y aller, fit la voix
derrière la porte.


- On discutera de ça plus tard les filles,
murmura Elsa, puis se mit à crier : j’arrive Vanessa. A toute à l’heure
les filles !


Elsa et Vanessa
partirent alors, direction centre commerciale.